Traversée du Chili et Île de Pâques

Au départ d’ Uyuni en Bolivie, nous ne nous attendions pas à un passage de la frontière aussi compliqué… D’abord, le bus n’est pas très confortable et nous arrivons à la frontière après 5 longues heures de trajet. La sortie de Bolivie se passe bien mais l’entrée au Chili est une autre histoire… Le douanier nous demande les actes de naissance des enfants en Espagnol, et n’en démord pas : il refuse de nous laisser entrer malgré les passeports, les cartes d’identité, le livret de famille en format informatique (mais en Français). Le sketch durera plus d’une demi heure avec une personne très désagréable. Au final, il nous laisse passer d’un coup ( peut être attendait-il un billet ? ). Ensuite, c’est au tour des douaniers du ministère de l’agriculture de rentrer en jeu : ils jouent aux cow-boys et se montrent hyper désagréables avec le chauffeur de bus ( jusqu’à le siffler pour lui demander d’ouvrir les soutes…) : l’ensemble du bus est vidé et les bagages déposés à nos pieds. En file indienne, nous nous dirigeons vers le contrôle des sacs ; tous les sacs sont ouverts, l’opération prendra 2 bonnes heures au total. Nous reprenons notre chemin en direction de Calama pour une arrivée à 15h ( soit 10 h après notre départ d’ Uyuni)

La Serena, Vina del Mar et Santiago : notre passage éclair au Chili

Autant vous prévenir tout de suite : ce n’est pas en lisant ces quelques lignes que vous allez pouvoir vous faire une idée du pays. Pour nous, la traversée du Chili est avant tout une façon de rejoindre Santiago pour attraper un vol nous emmenant vers nos prochaines destinations. Nous coupons le trajet en faisant un « stop » à La Serena, station balnéaire. L’occasion de se reposer, faire un peu de devoirs, reprendre un rythme « classique » sans pouvoir profiter de l’eau : c ‘est le début du printemps au Chili, et nous avons froid ( mais moins qu’au Pérou et au Salar 🙂 ). Nous nous arrêtons ensuite à Vina del Mar et Santiago où nous retrouvons des similitudes avec les villes européennes. C’est agréable pour nous de retrouver un peu de confort/repère même si les lieux ne sont pas aussi typiques que les autres capitales d’Amérique du Sud que nous avons visité ( Lima, La Paz)

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L’Île de pâques

C’est un nouveau voyage qui commence pour nous : nous changeons de continent, et nous allons progressivement changer de moyens de transport ( les cars vont laisser la place au camping car et van) et de langues parlées. L’étape Polynésie commence par l’île de pâques.

Le coin est reposant, nature … Nous rencontrons Sandrine, Olivier et leurs deux enfants Eliot et Zoé avec qui nous partagerons de nombreux moments sur l’île mais également en Polynésie Française. Nous restons 5 jours sur place car il n’y a qu’un seul vol par semaine pour rejoindre Tahiti

Il ne faut pas imaginer l’île de pâques comme une île plage et farniente mais plutôt l’aborder comme un endroit très nature, mystérieux dont l’ Histoire reste encore aujourd’hui méconnue. Nous avons loué une voiture pendant 2 jours pour explorer les principaux sites archéologiques et les deux plages de l’île. Nous aurons également beaucoup marché ( 30 km les deux premiers jours) en croisant des chevaux sauvages, des vaches en liberté et parfois même des taureaux…

Nos visites sur l'île
Ana Kai Tanata
Ahu Nau Nau plage Anakena
Homme oiseau 🙂
Ahu Tahai
Ahu Tongariki
Ana Kakena
plage Ovahe
Volcan Orongo

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