L’étape Polynésie était très attendue par l’ensemble des baldos. Tout au long du début de voyage, les enfants nous ont sans cesse questionnés sur la couleur de l’eau : « En Polynésie, est-ce que l’eau sera encore plus transparente ? …. ». Alors oui, ils ont eu leurs réponses, mais pas que : nous avons aussi découvert des îles très vertes et une population d’une grande gentillesse.
Moorea et le snorkeling
Avant d’arriver sur Moorea, nous avons passé une journée chargée à Papeete : le temps de fignoler les derniers détails de notre présence en Polynésie ( Ferry, avions inter-îles, location sur Raiatea, carte sim locale…). Une journée quasi marathon avec un peu plus de 15 km effectués à pieds sous une chaleur humide, étouffante ; de longues files d’attentes, une carte bancaire « mangée » par un distributeur et un passage en banque pour la récupérer : d’où des commentaires plutôt acerbes de la part des enfants : « à super la Polynésie ! … »
Nous avons réservé au Fare Club de Moorea au Nord Est de l’île. ( avant de partir de France ). On est pas sur une gamme de luxe avec des pilotis sur le lagon et on le savait, mais on est quand même un peu déconcertés lorsqu’on arrive dans cet ancien Club Med désaffecté avec les vestiges des structures abandonnées, taguées, rouillées… Fort heureusement, la première impression n’est pas le reflet du séjour que nous avons passé à cet endroit. Les gérants sont très agréables, le logement est propre, fonctionnel avec une cuisine commune mais on retiendra surtout la petite plage privée de l’hôtel, superbe et qui donne directement dans un endroit du lagon où les patates de corail sont nombreuses. Qui dit patates dit poissons, et aussi des tortues !
Il y a même un Barbecue, l’occasion de passer du bon temps avec Sandrine, Olivier, Eliot et Zoé rencontrés sur l’ île de Pâques. Entre paddle, Kayak, baignade, Snorkeling,barbecue, tentative d’ouverture de noix de coco, couchers de soleil … nous ne voyons pas passer les journées.
Nous réalisons une excursion sur la totalité de notre séjour à Moorea mais celle-ci est de taille : une sortie en mer pour observer et si possible se mettre à l’eau avec des baleines à bosses. Par chance, nous nageons aux côtés d’une baleine et son baleineau. Le spectacle est vraiment saisissant : il y a beaucoup d’émotions qui se chevauchent : la surprise de pouvoir les voir, la joie de vivre ce moment fabuleux, la peur que procurent ces animaux gigantesques mais aussi celle de nager en pleine mer et enfin la tristesse d’apprendre que deux jours après notre excursion, une sortie identique en présence de dauphins, s’est terminée par un accident pour une touriste attaquée par un requin paratas… De retour au lagon, le bateau s’arrête pour voir les raies pastenagues et requins pointes noires avec lesquels nous avons l’occasion de nager.



Raiatea : un séjour perturbé par la HAwaiki Nui
Au retour de notre croisière de 6 jours pour laquelle nous consacrerons un article spécifique nous passons quelques jours sur l’ île de Raiatea. Ce ne sera pas notre coup de cœur en Polynésie, mais nous ne voulons décourager personne de s’y rendre : c’est tout simplement un mauvais concours de circonstances.
Notre recette Raiatea
En préambule, il faut savoir qu’en Polynésie, il y a très peu de plages de sable comme on les imaginaient. Pour se baigner dans l’eau cristalline, il faut se rendre en bateau aux bords des motus ( petits îlots dans le lagon) ou bien loger dans des hôtels que notre budget ne nous permet pas.
1) Prendre la Hawaiki Nui, une course internationale de Va’a ( pirogues) et organiser l’arrivée d’une étape puis le départ d’une autre étape pendant le séjour de Jess, Romain et leurs enfants. Cette étape est très importante ; elle permettra l’afflux de personnes sur l’île afin d’ augmenter les tarifs de tous les logements, de saturer les locations de voiture pour empêcher les déplacements des Baldos et d’occuper tous les bateaux sur place pour qu’ils ne puissent pas trouver de transports jusqu’aux Motus…
2) Fermer la plus belle randonnée de l’ île quelques temps avant le passage des Baldos ( en raison d’un accident).
3) Saupoudrer de 3 jours de pluies …
…
Bon, ceci étant dit, et comme on se répète souvent : voyons le bon côté des choses. Nous avons assisté à la plus belle et grande course de Va’a, nous avons eu le temps de faire l’école aux enfants, nous nous sommes baignés dans la plage publique et les enfants ont fait de belles rencontres et enfin nous avons économisé certaines dépenses prévues pour pouvoir réaliser un tatouage chacun 🙂